Institut International Sud/Nord pour l’Enseignement et l’Education aux Droits Humains et du Développement (ISN/DHD)

Institut International Sud/Nord pour l’Enseignement et l’Education aux Droits Humains et du Développement (ISN/DHD)

Le continent africain se présente au XXIe siècle, comme la terre de tous les espoirs, contrairement aux apparences catastrophiques qui la maquillent quand on évoque son nom.

Cinquante trois pays, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, tous différents les uns des autres - continent immense, plus de un milliard d’habitants dont 50% ont moins de 20 ans.
Bien exploité, le fleuve Congo est à même de résoudre la question d’énergie en Afrique pour plus de 50% des besoins. Le sous-sol du continent regorge d’énormes richesses naturelles et sa biodiversité est l’une des plus rares au monde.

Trois questions majeures se posent à l’Afrique et doivent être résolues. Ce sont :
-  le développement et l’environnement ;
-  la sécurité, la santé et l’éducation ;
-  démocratie et droits de l’homme.
« Les évènements qui se sont produits depuis l’adoption de la déclaration du millénaire imposent de parvenir à un nouveau consensus sur les grands problèmes et les grandes priorités et de traduire ce consensus en actions collectives. Ce sont les besoins et les espoirs des peuples du monde qui doivent nous servir de guide. Il faut agir dans trois domaines à la fois : le développement, la sécurité et la lutte contre le terrorisme au vu de ce qui se passe au sahel et en Afrique australe, et les droits de l’homme, faute de quoi, on ne réussira sur aucun front. Il n’y a pas de sécurité sans développement et il n’y a pas de développement sans sécurité et il ne peut y avoir ni sécurité, ni développement si les droits de l’homme ne sont pas respectés. »

Nous décidons d’enseigner dans un Institut, l’institut international Sud/Nord de promotion et de protection des droits de l’homme de Ouagadougou, les objectifs du millénaire pour le développement, la réduction de la pauvreté, la nécessité de l’enseignement gratuit pour tous les enfants, l’arrêt de la propagation des maladies infectieuses et développer des réponses aux dérives qui coûtent la vie – une société civile très forte qui développe des contres pouvoirs, un mouvement associatif déterminant et un franc soutien aux démocrates et à leurs organisations. Faire connaitre l’expérience du changemaker, propulser par une institution come ASHOKA ou l’innovation, la probité, l’éducation, conduisent à de nombreuses success stories, la stratégie du nouveau cadres d’engagement de l’institution telle la BAD qui véhicule des principes d’imputabilité de renforcement de capacité et de développement durable. Ajouter à tout cela la dissémination de tout le corpus juridique signé, ratifié par nos Etats, ensemble avec nos lois nationales de protection des droits humains.

La connaissance de l’expérience de lutte des autres peuples du monde, l’observation attentive de l’évolution du monde, l’étude approfondie des phénomènes de la mondialisation, sont de nature à rendre mature le citoyen du monde et à le changer.

Tant au niveau des Etats africains, qu’au niveau international, il nous faut expliquer les dérives, mais aussi les espoirs, expliquer les façades démocratiques avec les manipulations des constitutions. Il nous faut expliquer également le caractère de plus en plus prégnant du libéralisme dans le monde qui reprend des couleurs. Il nous faut expliquer le monde. Former les citoyens sur les droits de l’homme, les droits économiques, le commerce, promouvoir « un meilleur accès aux droits économiques, sociaux et culturels, une responsabilité des acteurs économiques non étatiques. »
C’est là un meilleur moyen de soutenir les processus normatifs au niveau des Etats africains.
L’institut international Sud - Nord des droits de l’homme est installé à Ouagadougou au Burkina Faso. Elle a pour vocation première :

  • d’assurer la promotion et la formation des droits de l’homme en direction des pays du Sud ;
  • de nouer un partenariat dans le domaine des droits de l’homme avec les pays du Nord ;
  • d’assurer la promotion des droits de l’homme au Sud chaque année.

L’Institut se donne pour objectif d’assurer la formation des droits de l’homme au Sud. Cette formation couvrira tous les domaines (connaissance des instruments juridiques, régionaux et internationaux, prise en compte des secteurs de l’éducation, de la santé, des institutions, sessions des ONG, connaissance des structures d’intégration régionale, internationale, etc.).

Le public cible comprendra des militants des droits de l’homme au niveau des associations des droits de l’homme, des structures gouvernementales de promotions des droits de l’homme (commissions, ministères, animateurs des médias, au niveau de la presse, au niveau des centres, les jeunes, les femmes). Les élèves, étudiants, apprentis et les membres des associations et groupements villageois seront également un public cible. Elle prendra en compte les préoccupations thématiques telles le développement, la protection des personnes vivant avec le VIH, les réponses à la pauvreté.
La formation visera également à resituer les exemples de formation et de protection des droits de l’homme au niveau des cinq continents : Afrique, Océanie, Europe, Asie, Amérique.

Au niveau du partenariat, il s’agira d’associer à leur propre gré les instituts d’enseignement des droits de l’homme ayant une expérience en la matière (Genève, Institut René Cassin de Strasbourg, IDLO à Rome, etc.). Seront pris en compte, l’expérience des Commissions de protection des droits de l’homme (la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des peuples, la Commission Inter - américaine, la Commission Européenne des Droits de l’Homme, l’Institut pour la Promotion de la Société Civil au Ghana, le Centre pour la Promotion des Droits de l’Homme de Banjul etc.).
L’institut a de ressources larges pour œuvrer dans le domaine de la médiation des conflits. Elle collaborera avec les centres de formation des adultes dans la sous région Ouest africaine. Il développera l’expérience de la question des transitions et de la question électorale en Afrique.

L’expérience du promoteur du centre, Maître Halidou OUEDRAOGO, qui résume ses services d’enseignements à l’institut René Cassin de 1990 à 2000, au Centre de Promotion des Droits de l’Homme à Banjul depuis une dizaine d’années également, à l’IDLO Rome, ses activités au sein du mouvement alter mondialiste, du World Economic Forum, de Genève et celle des membres de son équipe constituée d’éminentes personnalités augurent d’un succès certain du futur de l’Institut.

Le Centre sera construit dans un premier temps sur un espace de 3500 m² et comprendra un bâtiment à deux niveaux qui logera les bureaux, une salle de conférence de 250 places, et des salles de formation. Dans nos objectifs, nous envisageons l’acquisition d’un terrain plus grand pour la construction d’un centre d’accueil.

Un accord de siège sera négocié avec le gouvernement burkinabè qui accordera des facilités de mobilité aux membres du conseil d’administration pour leur séjour à Ouagadougou.